Les anecdotes du mois de janvier, le backstage Absoluthé

Il se passe toujours quelques péripéties en entreprise, et nous ne dérogeons pas à la règle !
Notre atelier se situe au sein d'un bâtiment subdivisé en plusieurs parties indépendantes, nous avons donc trois autres sociétés voisines. Nous venions de terminer la transformation d'un lot de rooibos. Comme d'habitude, nous démontons notre moulin pour le nettoyer intégralement. Nous nous attelons à cette vaisselle de grande dimension. Soudain l'alarme incendie se déclenche dans tout le bâtiment. Tous les voisins se retrouvent dehors, par - 2°C, sans trop comprendre pourquoi. La raison est assez ironique : en prenant de l'eau un peu plus chaude que d'habitude pour notre vaisselle, nous avions fait de la vapeur d'eau qui a déclenché le détecteur de fumée, un peu chatouilleux...
Comme nous, vous saurez désormais qu'un détecteur de fumée ne sert qu'à déceler la présence de molécules en suspension dans l'air, sans faire la différence entre de la vapeur d'eau ou de la fumée à proprement parler...
Les livraisons du mois
Livreur n'est certes pas un métier facile. Mais ce mois-ci, pas un seul de nos colis n'est arrivé sans encombre.
Nous avions commandé des échantillons de thé : ils ont été marqués comme livrés, sans que nous n'ayons rien reçu. Comme toujours dans ce cas, je fais le tour des bâtiments de la pépinière pour aller demander à tous les voisins plus ou moins lointains s'ils auraient réceptionné le carton à notre place. Se faisant, je m'explose l'orteil contre un cale-porte - comme quoi mieux vaut porter les chaussures de sécurité à l'extérieur des bâtiments. Evidemment je fais chou blanc, le colis est introuvable. Le lendemain, un voisin que je ne connaissais pas, arrivé depuis à peine quelques mois m'apporte mon carton. Il avait été déposé devant leur porte, l'une des rares à ne pas avoir de préau, sous la pluie. Le carton était tellement détrempé que nos échantillons avaient déjà été infusés à l'eau de pluie avant que nous puissions les goûter. Inutilisables.
La 2ème grande réussite logistique de ce mois est d'avoir fait rentrer dans notre boîte à lettre un carton qui en faisait exactement la taille. Ça a dû être assez compliqué, le livreur a dû forcer le passage pour que le colis puisse entrer. Evidemment, une fois logé à l'intérieur, comme il en occupait tout l'espace, impossible de l'en extraire. Il n'y avait plus d'espace pour passer la main et aucune prise pour l'attraper. Nous avons donc dû opérer : nous avons découpé le carton au cutter à l'intérieur de la boîte à lettres, pour récupérer son contenu, le plus délicatement possible pour ne pas endommager le contenu. L'opération extraction des sachets d'organza s'est heureusement bien terminée...
Une petite dernière, dont nous sommes responsables. En temps normal, la poste nous dépose toujours nos colis en mains propres. C'est l'avantage de travailler à la campagne, nous connaissons les factrices et la majorité des employés des sociétés de livraison, qui sont bien plus zélés qu'en grande ville. C'est un luxe, auquel nous nous sommes sans doute un peu trop habituées, d'autant que notre boîte à lettres se situe loin de notre atelier, à l'entrée de la pépinière. Nous attendions la livraison d'une cartouche d'encre pour pouvoir imprimer les étiquettes d'expédition de nos colis. Pas de colis le jour J, ça ne nous inquiète pas, on se dit que ce sera pour le lendemain. Rien le lendemain vers 14h, ça devient bizarre. Et si on vérifiait la boîte à lettre ? Bonne nouvelle, les cartouches d'encre résistent au gel, il a fait entre 0 et -2°C pendant les 24 dernières heures, mais ça marche quand même !